Ancre
Illustration : Words of Type.
De nombreuses langues et systèmes d’écriture utilisent des caractères qui sont eux-mêmes composés d’autres caractères (le é qui est une combinaison du e et d’un accent aigu en français par exemple).
Lorsque l’on dessine une police de caractères, au lieu de copier et coller les contours du e et ceux de l’accent aigu pour former le é, le dessinateur ajoute une ancre au dessus du e et sous l’accent aigu, là où les deux doivent se connecter ou s’ancrer l’un à l’autre. Les deux éléments seront « appelés » pour former le caractère é, dans lequel ils sont devenus des composantes.
Angle
Sponsorisé par TypeMates . Caractère utilisé : Edie & Eddie Modern , dessiné par Lisa Fischbach, 2022.
L’angle (ou inclinaison) est ce qui s’observe sur les formes de lettres en italique. On dit que les fûts verticaux sont penchés vers la droite à un certain angle.
Au sein de la même police de caractères, sa valeur peut être différente d’une graisse à une autre. En général, plus la graisse est importante, plus les fûts sont verticaux. L’angle peut aussi être différent pour chaque glyphe d’une seule et même graisse.
Axe (dans les fontes variables)
Dans les fontes variables, un axe fait référence à la zone dans laquelle le style d’une police de caractère peut varier entre des styles (appelés masters). Pour qu’un axe puisse être fonctionnel, il a besoin :
- de deux masters (au minimum et aux extrémités) ;
- de contours des glyphes correspondants compatibles.
Il peut y avoir un axe « graisse » (par ex. : entre les masters Léger et Gras), « largeur » (par ex. : entre les masters Condensé et Étendu), et bien d’autres ! L’utilisateur peut ainsi choisir une variation bien précise en naviguant au sein d’un axe.
Axe (en dessin de caractères)
Sponsorisé par R-Typography . Caractère utilisé : Gliko Modern L , dessiné par Rui Abreu, 2018.
Pour les écritures latines, on parle d’axe des glyphes qui sont en diagonale, penché de tant de degrés, incliné ou oblique, à propos des formes de lettres d’une police avec du contraste.
En calligraphie manuscrite (avec une plume à bec), l’axe du trait est défini par l’angle du stylo auquel il est tenu, d’où en résulte un certain contraste entre les pleins et les déliés. Pour une apparence cohérente, l’axe doit rester régulier (ou très similaire) sur tous les glyphes.
Chasse
Sponsorisé par Production Type . Caractère utilisé : Media Sans , dessiné par Jean-Baptiste Levée, 2018.
La chasse (espacement ou spacing en anglais) s’agit de la gestion des espaces sur les côtés de chaque caractère, ce qui influencera l’espace entre toutes les combinaisons de glyphes.
Une bonne maîtrise de la chasse est tout aussi importante que le dessin des lettres en lui-même, car c’est l’association des deux qui influence la qualité d’un caractère.
Cohérence
Illustration : Chloe Kendall .
Il est important de garder une cohérence graphique avec les formes de tous les glyphes d’une police de caractères pour créer un ensemble unifié. Cela peut aller de la forme des empattements, l’épaisseur des traits, les proportions les uns avec les autres, leur espacement, etc.
Compatibilité
Sponsorisé par NM type . Caractère utilisé : Movement Direct , dessiné par Noel Pretorius et María Ramos, 2019.
Les fontes variables sont constituées de plusieurs fichiers « masters », avec des glyphes aux contours compatibles entre chaque master. Pour que les glyphes soient compatibles, ils doivent avoir :
- le même nombre de contours et de points ;
- le même positionnement du point de départ et la même direction des contours ;
- le même ordre des contours.
Cela permet d’obtenir une transformation fluide (qu’on appelle interpolations) entre chaque masters d’une fonte variable.
Composante
De nombreuses formes sont répétées à l’identique dans plusieurs glyphes. Celles-ci peuvent être transformées en tant que composantes (ou components en anglais).
Les composantes sont des éléments qui sont dessinés et existent en tant que glyphes individuels (comme l’accent aigu) pour être empruntés pour en former d’autres (comme dans le é).
Utiliser des composantes au lieu de copier et coller un contour permet garder un meilleur contrôle sur la cohérence des glyphes tout en réduisant la taille du fichier final.
Construction
Illustration : Yann Bastard .
Les lettres, caractères et autres glyphes de tout système d’écriture se composent selon un ordre et une forme spécifique de traits. Il s’agit de leur construction.
La construction des glyphes a évolué à travers le temps et à une vitesse et rythme différents pour chaque écriture, influencée par des facteurs divers (outils en utilisation, préférences de style, besoins, etc.).
Contour
Illustration : Words of Type. Caractère utilisé : Knowledge Rounded, dessiné par Lisa Huang, 2024.
Le contour (ou tracé) est la ligne qui forme un glyphe, qui l’entoure, autant en dessin de caractère analogue que numérique.
Contraste inversé
Sponsorisé par Dinamo . Caractère utilisé : Asfalt , dessiné par Fabian Harb et Olga Umpeleva, 2024.
Le contraste est le rapport entre les pleins (parties épaisses) et les déliés (parties fines) des glyphes.
Ces variations d’épaisseurs du trait viennent de l’écriture manuscrite, résultat de l’outil qui interagit avec son support en combinaison avec les mouvements de l’écrivain.
Aujourd’hui, en dessin de caractères latins, on parle de contraste vertical ou naturel lorsque les parties verticales sont plus épaisses que les horizontales. Le contraire est un contraste inversé.Mais ces concepts ne sont applicables qu’à des écritures ayant évolué en utilisant des outils et supports qui créent naturellement un tel effet, ce qui n’est pas le cas pour tous. Par exemple, le contraste de l’alphabet hébreu est « naturellement » distribué dans le sens inverse.
Corps optique
Sponsorisé par Blaze Type . Caractère utilisé : Joly , dessiné par Léon Hugues, 2021.
Lorsqu’une police de caractères est utilisée à des corps spécifiques (en grand sur des panneaux publicitaires ou petit dans des livres imprimés), certains détails peuvent être optimisés pour chaque situation, donnant ainsi plusieurs styles de corps optiques appelés Texte, Légende, Titrage ou Display, etc.
Les fontes variables permettent aux dessinateurs de mettre en place un axe de corps optique dans lequel l’utilisateur pourra y naviguer et régler les paramètres avec bien plus de précision qu’avec une fonte individuelle statique.
Corrections optiques
Illustration : Erik van Blokland .
Les formes utilisées pour construire les mots et textes que nous lisons sont vus avec nos yeux. Et les yeux (avec nos cerveaux) sont des organes qui ne comptent ni sur la géométrie, ni règles, ni compas pour ‘lire’ le monde.
Même géométriquement alignées, certaines formes peuvent sembler irrégulières ou discontinues à nos yeux, et ont besoin d’ajustements pour créer l’illusion optique d’un alignement stable et harmonieux. En dessin de caractères, on parle de corrections optiques.
Courbe de Bézier
Illustration : Words of Type.
En dessin de caractères, cette technologie est utilisée pour dessiner les contours vectoriels en plaçant des points et leurs poignées. Cela permet de modifier la taille des formes à volonté sans en perdre la qualité.
HISTOIRE
La technologie des courbes de Bézier a débuté avec son développement par le mathématicien et physicien français Paul de Casteljau en 1959. Travaillant alors pour le constructeur automobile Citroën, il a développé une formule mathématique qui aide à la création et la production de carrosseries. Plus tard, l’ingénieur Pierre Bézier (aussi français) a utilisé cette formule en 1962 pour la compagnie Renault pour permettre la modélisation des formes avec les outils informatiques. Ce n’est qu’à partir de 1985, avec le retrait du secret industriel par Citroën, que Paul de Casteljau aie pu parler de son travail, et pour Pierre Bézier de pouvoir mentionner publiquement les origines du sien.
En 1982, les courbes de Bézier ont été utilisées par l’informaticien américain John Warnock pour développer une technologie permettant la description et le positionnement de formes et contours numériques, pour la société co-fondée avec Charles Geschke : Adobe Systems.
ALLER PLUS LOIN
Il y a deux types de courbes de Béziers : cubique et quadratique.
Une section de courbe de Bézier cubique a besoin du positionnement de quatre points (deux points et deux poignées), créant ainsi trois sections entre chaque point. La forme générale ressemble à une forme cubique, d’où son nom. Les formats de fonte Postscript utilisent les courbes cubiques. Pour les courbes quadratiques, il y a trois points (deux points et un point de contrôle) pour former une courbe, avec deux sections coupées à mi-chemin pour déterminer le point où la courbe tourne vers le suivant. Les formats de font TrueType utilisent des courbes quadratiques.
Crénage
Sponsorisé par Kerns & Cairns . Caractère utilisé : Glissade , dessiné par Dyana Weissman, à paraître bientôt.
On parle de définir le crénage (ou kerning en anglais) quand il s’agit d’ajuster la distance entre des paires de glyphes si l’espace entre elles est trop grand, trop petit ou qu’elles se superposent avec leur espacement par défaut.
Lorsqu’une valeur de kerning est fixée pour une paire de glyphes, la même peut être répétée pour les autres paires aux formes identiques ou similaires (ex : V + A et W + A).
Le kerning peut se faire avec des polices déjà éditées dans la plupart des applications (parfois utile pour des textes justifiés), mais une police de grande qualité est censée avoir déjà réglé les ajustements nécessaires.
Dépassement optique
Illustration : Words of Type.
Le dépassement optique est la partie des glyphes qui dépasse (subtilement) le niveau de leurs compagnons pour obtenir un équilibre visuel, telle que ce que l’on observe dans les lettres rondes par rapport aux « carrées ».
Voir Corrections optiques pour plus de détails.
Équilibre
Illustration : Catherine Potvin .
La notion d’équilibre a une place majeure dans le dessin de caractères. Avec des formes diverses (lettres, chiffres, symboles, etc.), combinées les unes aux autres pour composer un ensemble plus complexe (mots et phrases), cela nécessite un certain niveau d’entraînement et d’expertise pour obtenir un ensemble harmonieux.
Un bon équilibre permet une lecture confortable.
Espace central
Sponsorisé par Mallikātype . Caractère utilisé : Nan Sans, dessiné par Tianmeng Xue. À paraître bientôt.
Pour le système d’écriture Hanzi (caractères chinois), l’espace central (ou coeur optique, 中宫 en chinois) consiste en la partie la plus complexe d’un caractère, s’apparentant plus ou moins à l’œil, ou la zone entre la hauteur d’x et la ligne de base des écritures latines.
L’espace central doit être visuellement aligné pour tous les caractères d’une même police pour une lecture fluide et continue. Une police de texte courant avec un espace central plus large permet une lisibilité plus importante.
Extrapolation
Les fontes variables permettent de naviguer entre, ou d’utiliser de multiples variations de manière fluide entre deux ou plusieurs styles spécifiques (appelés masters) avec une haute précision et un fichier bien plus petit.
Lorsque l’on navigue entre les masters — dans ce qu’on appelle le design space —, ce qui est observé sont en réalité des interpolations. Les contours et formes sont calculées et interprétées depuis les données de deux (voir plusieurs) masters de la fonte variable.
Certaines applications de création de caractères (ou des extensions) peuvent générer des aperçus de ce qu’il se passerait au delà des masters, au delà du design space, qui s’appellent des extrapolations.
Fonte Variable
Sponsorisé par Letterror . Caractères utilisés : (“Style”) Very Bauble , (“Weight”) Limited Grotesque , (“Width”) Principia . Dessiné par Erik van Blokland.
DESCRIPTION
Un fichier de fonte variable contient les données de toute une famille de caractères et permet d’avoir un nombre illimité de variations de styles définis par le/la designer.
HISTOIRE
Les fontes variables ont débuté avec la technologie créée par Apple (TrueType GX pour QuickDraw GX), à partir de laquelle se sont joints Adobe, Google et Microsoft pour développer les OpenType Variable Fonts, annoncé en 2016. Aujourd’hui, les fontes variables sont des polices au format privilégié (lorsqu’une police est disponible sous ce format) pour les supports digitaux, particulièrement pour les textes animés.
AVANTAGES
Contrairement aux fontes statiques (un fichier de fonte contient les données d’un style unique), un seul fichier de fonte variable contient autant de variations possibles entre deux ou plusieurs masters d’une police.
Au lieu de rechercher un style particulier au sein d’une famille de caractère contenant de nombreux fichiers de fontes, l’utilisateur peut installer un seul fichier de fonte variable d’une police et laisser l’application de création générer directement le style désiré (économie de taille de fichier) ou avoir une variation optimisée à l’environnement concerné (responsive, qui s'adapte au format d’écran).
Gabarit
Illustration : Raven Mo .
Un gabarit sert de modèle, de guide pour la distribution et le positionnement des éléments dans une page (image, texte, espaces, grilles...), imprimée ou numérique, pour une mise en forme cohérente et consistante, qui fait également partie des caractéristiques esthétiques du document.
Mise en page
Illustration : Yann Bastard .
La mise en page consiste en la composition des divers éléments graphiques tels que blocs de textes, titres, pagination, espaces blancs, images, etc, pour former un ensemble esthétique et fonctionnel.
Longueur de ligne
Devenez un sponsor de Words of Type, vous pourrez voir votre police de caractère utilisée dans cette illustration et indiquée dans cette légende ! Contactez-nous pour plus d'informations.
En fonction du système d’écriture, ou du support, il y a un nombre médian de mots à considérer comme étant celui à respecter pour avoir une ligne de texte confortable à lire.
En français, une bonne longueur moyenne de ligne contient entre 10 à 15 mots environ.
Master
Illustration : Words of Type. Caractère utilisé : Knowledge Rounded, dessiné par Lisa Huang, 2024.
Pour que les fichiers de fontes variables puissent fonctionner correctement, ils ont besoin d’au minimum deux fichiers appelés masters, dans lesquels les glyphes doivent être dessinés avec :
- le même nombre de points et d’ancres ;
- le même nombre de contours, dans le même ordre et la même direction ;
pour que les interpolations ou les instances entre deux masters puissent être calculées et visualisées sans accrocs.
Deux masters peuvent définir plusieurs types d’axes comme la graisse, le corps optique, l’angle, etc.
Lorsqu’il y a plusieurs axes dans une fonte variable, ont peut parler de fonte à Multiple Masters.Niveau simple ou double
Sponsorisé par Typotheque . Caractère utilisé : Zed Text , dessiné par Peter Biľak, 2024.
Les lettres latines a et g peuvent être représentées avec deux formes de constructions :
- simple niveau, pour un rendu plus géométrique ;
- double niveau, pour un style plus traditionnel ou classique.
Certaines polices de caractères, elles sont dessinées avec les deux variantes, car certains dessinateurs considèrent que les utilisateurs préfèreraient l’une plutôt que l’autre.
La lettre g peut aussi avoir une forme à demi-niveau, la plupart dans des designs scandinaves, héritage des panneaux de noms de rues au Danemark.
Piège à encre
Sponsorisé par Blaze Type . Caractère utilisé : Area Normal Inktrap , dessiné par Matthieu Salvaggio, 2021.
Lorsque l’impression consistait à imprimer de l’encre sur du papier, l’encre pouvait facilement se disperser dans les plus petits détails, particulièrement en petit corps, ce qui réduit leur lisibilité.
Un des meilleurs exemples de police dessinée pour résoudre ce problème est le Bell Centennial, dessiné par Matthew Carter en 1975 pour la compagnie téléphonique américaine AT&T, qui avait besoin d’une police pour leur annuaire téléphonique (fabriqué avec un papier fin et poreux). Cette police a des encoches creusées à la jonction des traits, formant ainsi ce que l’on appelle des pièges à encre (ink traps en anglais).
En dessin de caractères numérique, les dessinateurs utilisent toujours les pièges à encre, particulièrement pour les caractères destinés à être utilisés à petit corps (imprimé ou sur écran), mais parfois aussi pour apporter un côté caractéristique (pouvant aller assez loin !).
Poignée
Illustration : Words of Type.
Une poignée — aussi appelée point de contrôle, ou BCP pour Bézier Control Point en anglais —, sont les éléments utilisés par le dessinateur de caractères pour déterminer la courbure d’un segment de contour. Il y a quelques règles à suivre par rapport à leur longueur et leur position les unes aux autres afin de s’assurer d’une bonne qualité de contours :
- les poignées toujours du même côté de leur courbe ;
- un ratio d’environ 1/3 du segment courbe pour la distance poignée/point ;
- pas de croisement des poignées d’un même segment.
Point (contour)
Illustration : Words of Type. Caractère utilisé : Knowledge Rounded, dessiné par Lisa Huang, 2024.
Lorsque l’on dessine des glyphes dans les applications de dessin de caractères, les contours sont créés en positionnant une succession de points tout comme les contours vectoriels dans la plupart des applications de création.
Les points d’un segment droit sont des points (nodes en anglais). Sur un segment courbe, il y aura des points ainsi que des points de contrôle pour ajuster la courbure.
Point d'extrémité
Illustration : Words of Type. Caractère utilisé : Knowledge Rounded, dessiné par Lisa Huang, 2024.
Dans les fontes digitales, les contours sont dessinés en plaçant points et poignées. Leur bon positionnement est très important pour garder les formes telles qu’elles ont été dessinées lors des changements de taille par les ordinateurs ou imprimantes. En plus de cela, s’assurer de placer les points d'extrémités (ou extrema points en anglais) aux extrémités verticales et horizontales d’un contour est tout aussi important pour éviter tout résultat inattendu.
Spécimen
Illustration : Jay Cover .
Un spécimen est un document publié par les fonderies de caractères pour présenter une police comme un échantillon visuel, montrant ses glyphes, des textes en grand et petit corps, éventuellement des alternatives des fonctionnalités OpenType, etc.
Une collection de spécimens de plusieurs polices de caractères forme un catalogue de spécimens.Style
Illustration : Pauline Fourest (Spaghetype ).
Les polices de caractères de chaque système d’écriture existent en nombre et en variétés infinies. Ils sont influencés par de nombreux facteurs comme la technologie, les outils, les besoins et les modes. Mais chacune est (ou peut être) regroupée dans des catégories pour leurs similitudes avec d’autres, dans les systèmes de classification (avec ou sans empattement, humaniste ou géométrique, etc. ).
En écriture latine, on identifie aussi les styles romain (ou droit) et italique comme étant deux compagnons de styles d’un même caractère.
Superposition
Illustration : Words of Type. Caractère utilisé : Knowledge Rounded, dessiné par Lisa Huang, 2024.
Lorsque l’on crée des glyphes dans les applications de dessin de caractères, les contours de deux formes peuvent se superposer l’un au dessus de l’autre pour avoir des formes plus complexes (le E peut être divisé en plusieurs « traits ») ou pour créer une contre-forme comme avec la lettre O avec un contour large et un plus petit à l’intérieur.
Ces effets sont contrôlés en maniant la direction relative des contours.
Sur-mesure
Illustration : James Graham .
Entreprises, marques et autres institutions peuvent avoir besoin d’une police de caractère dessinée sur-mesure (ou custom), spécifiquement adaptée à son langage visuel. Elles peuvent être utilisées en tant qu’élément majeur d’une identité et/ou ajustée à un usage particulier, contrairement aux polices distribuées sur catalogue, dites retail.
Une police sur-mesure coûte plus cher d’un premier abord par rapport à une licence d’une police retail (le client peut posséder une création exclusive, alors qu’une police retail peut être utilisé par beaucoup d’autres). Néanmoins, cela peut être financièrement et stratégiquement plus intéressant et plus profitable sur le long terme.
Il est souvent intéressant de comparer ces deux options si l’on compte utiliser une police pour l’identité d’une entreprise.Vecteur
Les vecteurs sont les contours digitaux utilisés pour réaliser des visuels graphiques, basés sur la technologie des courbes de Bézier.
Les logiciels de dessin de caractères se reposent sur la même technologie pour réaliser les formes des glyphes.