Courbe de Bézier

Illustration : Words of Type.
En dessin de caractères, cette technologie est utilisée pour dessiner les contours vectoriels en plaçant des points et leurs poignées. Cela permet de modifier la taille des formes à volonté sans en perdre la qualité.
HISTOIRE
La technologie des courbes de Bézier a débuté avec son développement par le mathématicien et physicien français Paul de Casteljau en 1959. Travaillant alors pour le constructeur automobile Citroën, il a développé une formule mathématique qui aide à la création et la production de carrosseries. Plus tard, l’ingénieur Pierre Bézier (aussi français) a utilisé cette formule en 1962 pour la compagnie Renault pour permettre la modélisation des formes avec les outils informatiques. Ce n’est qu’à partir de 1985, avec le retrait du secret industriel par Citroën, que Paul de Casteljau aie pu parler de son travail, et pour Pierre Bézier de pouvoir mentionner publiquement les origines du sien.
En 1982, les courbes de Bézier ont été utilisées par l’informaticien américain John Warnock pour développer une technologie permettant la description et le positionnement de formes et contours numériques, pour la société co-fondée avec Charles Geschke : Adobe Systems.
ALLER PLUS LOIN
Il y a deux types de courbes de Béziers : cubique et quadratique.
Une section de courbe de Bézier cubique a besoin du positionnement de quatre points (deux points et deux poignées), créant ainsi trois sections entre chaque point. La forme générale ressemble à une forme cubique, d’où son nom. Les formats de fonte Postscript utilisent les courbes cubiques. Pour les courbes quadratiques, il y a trois points (deux points et un point de contrôle) pour former une courbe, avec deux sections coupées à mi-chemin pour déterminer le point où la courbe tourne vers le suivant. Les formats de font TrueType utilisent des courbes quadratiques.